Créer est une action en soi, une prise de position. Que ce soit par son message ou par sa démarche, une œuvre peut percuter, dénoncer ou faire rêver. L’art est vecteur d’émotion, mais peut aussi devenir vecteur de mobilisation.
Dans le cadre de sa 3e édition en ligne, Ciné Vert s’associe une fois de plus à Gallea pour vous présenter l’exposition PRUNELLE! Cette année, les œuvres proposées remettent en question l’être et son environnement à travers le thème de la transition écologique.
Pourquoi la transition écologique? Parce qu’on parle d’une crise environnementale sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Parce que la disparition de la biodiversité est alarmante et que l’impact des changements climatiques se fait de plus en plus ressentir. Parce que nous devons modifier notre modèle économique et transformer notre mode de vie axé sur la surconsommation. Parce que c’est le temps d’agir, maintenant.
Découvrez 27 artistes qui choisissent de créer pour sensibiliser et mobiliser, en utilisant leur art comme vecteur de changement social. Les 36 œuvres de PRUNELLE veulent dénoncer certaines réalités, proposer une autre vision du monde et montrer des initiatives porteuses d’espoir. Avec cette exposition multidisciplinaire, Ciné Vert souhaite ainsi encourager différentes formes d’art engagé, faire réfléchir le public et devenir le point de départ de conversations et d’actions en faveur de la transition écologique.
Visitez l’exposition PRUNELLE sur le site de Gallea du 13 au 24 avril 2021!
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Un vernissage virtuel aura lieu le jeudi 15 avril à 19h30. Au programme : rencontres et échanges avec les artistes engagés·es des œuvres de l’exposition PRUNELLE!
→ Panel de discussion avec une sélection d’artistes de l’exposition : Anne-Marie Gagné, Ernst Perdriel, Véronique Doucet, Kai-Yun, Philippe Dépelteau et Lauranne Heulot
→ Période de questions
→ Séance de réseautage en petits groupes
Inscrivez-vous gratuitement afin de partager et converser sur les interprétations artistiques de la transition écologique, le tout autour d’une bonne coupe de vin!
▽ C’est un rendez-vous artistique! Soyez des nôtres le jeudi 15 avril à partir de 19h30! ▽
Nos artistes panélistes invités·es :

Biologiste et artiste, Anne-Marie Gagné jumelle ses deux passions que sont les sciences et les arts tout au long de son parcours. Ses compétences en journalisme scientifique et en analyse de tableau s’entremêlent et lui permettent d’avoir un regard critique et analytique sur ses œuvres et les sujets qui l’entourent. En tant que communicatrice scientifique, elle utilise souvent les dessins, peintures et autres supports visuels pour expliquer et illustrer des concepts scientifiques. Parallèlement à ses œuvres à l’huile, elle fait des illustrations et peintures particulièrement pour des visées en éducation relative à l’environnement (ERE). Celle-ci a notamment illustré un livre pour enfant (“L’aventure du recyclage”, à venir) et des jeux de société. Dès son jeune âge, les deux principales passions d’Anne-Marie Gagné étaient claires: les arts et l’environnement. Déjà à 7 ans, elle a su marier les deux en gagnant un concours de dessin des Établissements Vert Brunddland, où les élèves devaient illustrer les actions à prendre pour diminuer leur impact environnemental. Tout au long de ses études axées sur les sciences biologiques, l’artiste suivait des cours d’arts en parallèle. Elle a commencé des cours de dessin et de peinture à l’huile à 8 ans et n’a pas arrêté de peindre depuis. À partir de ses 12 ans, elle entame des études en Arts et Beaux-Arts à l’Académie des Arts et beaux-arts de Varennes à temps partiel. Elle y étudie les différents mouvements picturaux classiques et modernes en plus de suivre des cours de paysage, de modèle vivant, de critique de tableau et d’histoire de l’art.
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Ernst Perdriel est né à Montréal. Il vit et travaille dans la région des Cantons-de-l’Est. Il est un artiste multidisciplinaire (arts visuels, photographie, écriture), designer (B.A.- Design de l’environnement, UQAM, 2004) et horticulteur (Horticulture ornementale, ITA de Saint-Hyacinthe, 1998). Sa mission de vie : transmettre la passion du patrimoine culturel et environnemental par les arts, le mode de vie et le partage de connaissances. Ernst Perdriel participe à des expositions solos et collectives en arts visuels depuis 1995 au niveau national et international. Certaines œuvres se retrouvent dans des collections privées et publiques. Il a contribué dans de nombreuses publications depuis 1992 en tant qu’écrivain, illustrateur, artiste, photographe et dans l’auto-édition.
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Véronique Doucet vit présentement à Rouyn-Noranda, Québec. Elle est détentrice d’un Baccalauréat ès art (Majeur en arts plastiques, Mineurs en arts et sciences à l’Université de Montréal). Elle s’est fait connaître grâce au projet Aldermac plantation minière, initiateur d’une grande victoire environnementale qui a mené à la restauration d’un site minier abandonné. Ses expositions et ses performances ont été diffusées dans les centres d’exposition, centres d’artistes du Québec, à travers le Canada et à New-York. Ses œuvres figurent au sein de diverses collections, dont celle de Loto-Québec Elle est également cofondatrice du Groupe Écocitoyen (GÉCO), groupe environnemental axé sur l’action citoyenne! Depuis 2012, elle enseigne les arts visuels au cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. En 2015, elle remporte le prix de la Créatrice de l’année pour la région Abitibi-Témiscamingue offert par le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). En 2016, elle participa au jury de la Biennale d’art miniature de Ville-Marie ainsi que celui du CALQ, volet provincial. Elle a reçu une Bourse du CALQ (2018) afin de poursuivre sa recherche et création pour sa future exposition : Autopsie d’une autoroute. Son travail a été présenté dans les foires d’art contemporain à New-York, San Francisco et Paris.
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Kai-Yun Catherene Lee, originaire de Taiwan et ayant grandi à Montréal, est une artiste multidisciplinaire. Sa formation initiale et sa carrière en musique classique lui ont donné l’occasion et la possibilité de collaborer avec de nombreux artistes de la scène dans divers domaines. Aujourd’hui photographe, elle approfondit son style à travers la photographie conceptuelle, son travail étant largement influencé par la danse et l’art contemporains, inspiré par des sujets environnementaux, identitaires et d’actualité sociale. Teintée d’un symbolisme mélancolique, sa photographie capte et dépeint avec sensibilité les émotions et les aspirations humaines.
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Basé à Montréal, Philippe Dépelteau travaille comme danseur, performeur et collaborateur en arts vivants. Habité d’un geste habile et pur, il communique une danse à la fois sensible et réfléchie. Sa curiosité envers l’humain le mène à l’École de danse contemporaine de Montréal (2017-2020). Depuis 2019, il développe une démarche performative éco-sociale avec Lauranne Heulot, grâce au projet Ni d’Ève, ni d’Adam. Avec son regard bienveillant sur la complexité du monde, il souhaite que le corps évoque de nouveaux rêves de société.
Originaire de France, Lauranne Heulot débute la danse lorsqu’elle est encore enfant. À ses 16 ans, elle intègre le Conservatoire régional de Rennes. En 2017, elle quitte la France pour intégrer l’École de danse contemporaine de Montréal pour une formation d’interprète. Avide de questionnements et de réflexions, Lauranne voit en la danse une opportunité d’échange, d’observation et de révélation. Dans cette démarche, elle imagine alors un processus créatif expérimental, itinérant et immersif aux côtés de Molly Siboulet-Ryan. Toutes deux veulent démocratiser l’art, aller à la rencontre de nouvelles personnes, et vivre un processus vivant qui concilie leur création et leurs préoccupations environnementales et sociales. Dans sa pratique, Lauranne cherche à trouver du sens. Elle est en quête d’une cohérence qui saura mêler sa création et ses valeurs dans l’imaginaire qu’elle développe. Dans cette idée, elle entame en 2019 un projet collaboratif avec son ami Philippe Dépelteau. Leurs intérêts communs et leurs longs échanges les ont menés à l’élaboration d’une pièce performative pleine de minutie, d’images et de sens.
Soutenez Lauranne et Philippe dans leur collecte de fonds liée à leur œuvre Ni d’Ève , Ni d’Adam en cliquant ici ! De plus, découvrez leur œuvre sur le site de Gallea ici !
Crédit photo : Valerian Mazataud, Le Devoir